Terminologie

« 1. Ensemble des termes techniques d'une science ou d'un art. La terminologie chimique. Cette prétendue science n'est qu'une vaine terminologie. 2. Langue particulière que se fait chaque auteur. » (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1876).

Ce site a été réalisé sous la direction de Loïc Depecker par la Société HENJI et la Société française de terminologie, grâce à l'aide de la Fondation Robert de Sorbon.

Le site termino.fr a pour vocation de mettre en valeur les mémoires de terminologie des étudiants en traduction spécialisée des universités et Écoles de traduction. Les fiches de terminologie qu'il diffuse sont des données de travail. Elles ne se proposent donc pas comme des références absolues, mais comme des aides à la compréhension. Réalisées avec cœur par les étudiants de master de traduction spécialisée, elles peuvent offrir des éclairages utiles. Il s'agit ici d'une première sélection de mémoires de terminologie des étudiants de la Sorbonne nouvelle des années 1998-2006. Nous espérons qu'au-delà des informations qu'apportent ces mémoires, cette réalisation, qui sera mise à jour dans une prochaine phase de travail, aura un effet dynamique sur les travaux de terminologie des étudiants des universités.
Loïc Depecker, professeur, directeur de recherches (sciences du langage)
Université de Paris Sorbonne
Président de la Société française de terminologie

La création monétaire par les banques commerciales

Caroline AYAD
Master 1 - 2014-2015 - Paris III
Enseignant responsable: Loïc DEPECKER

Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’aide qu'elles m'ont accordée pour l'élaboration de ce mémoire:

Dans un premier temps, je remercie vivement M. Loïc DEPECKER, responsable du mémoire et professeur de terminologie à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, pour nous avoir fourni toutes les informations et tous les conseils nécessaires pour accomplir ce travail

Je tiens également à remercier M. KIERSZENBAUM, professeur d'informatique à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, qui nous a accompagnés dans la réalisation du travail sur le logiciel Access.

Je tiens également à remercier mon amie, Maryam FANOUS, inscrite au magistère en économie, à la faculté d'économie et de Sciences Politiques, l'Université du Caire, qui a accepté de relire ce travail et de valider l'exactitude des informations qui y figurent.

Abréviations

Introduction générale

La monnaie est considérée comme étant le moyen de paiement directement utilisable par tous ceux qui l’acceptent. Elle est donc fondée sur le principe de la confiance. Si personne n’a confiance dans la monnaie, aucun échange n’aurait lieu. La monnaie a trois fonctions économiques principales : premièrement elle est une unité de compte, puisqu’elle détermine les prix des différents produits au sein d’une certaine communauté ; ensuite, elle est un moyen de change, car tous les produits s’échangent contre de la monnaie; et enfin, elle est une réserve de valeur puisqu’elle permet de réaliser des achats à des dates ultérieures.

Les principales institutions financières responsables de la création monétaire sont la Banque Centrale, émettant de la monnaie fiduciaire, et les Banques Commerciales, émettant de la monnaie scripturale. La monnaie fiduciaire est la monnaie créée par décret gouvernemental, et acceptée obligatoirement par les citoyens, comme l’Euro, le Dollar, etc. C'est une monnaie manuelle, puisque les billets et les pièces sont des objets matériels, dont la circulation s’opère de main en main. La monnaie scripturale, par contre, ne circule pas physiquement, mais par un simple jeu d’écriture d’un compte courant à un autre.

Le rôle traditionnel des banques est de collecter les dépôts et d'accorder des crédits. Elles ont donc le pouvoir d’utiliser les dépôts déposés par les déposants pour créditer les emprunteurs, qui ont besoin de liquidité. Accorder des crédits à partir des dépôts ne signifie pas que les banques contribuent dans la création monétaire pour la simple raison que la masse monétaire reste constante et ne témoigne aucune augmentation. Cette démarche qui consiste à re-prêter l’argent déposé est théoriquement vraie. Par contre, dans la vie réelle, le mécanisme adopté par les banques commerciales est tout à fait l’inverse de cette idée, cela signifie que c’est l’argent emprunté par les uns et les autres qui se trouve ensuite sous forme de dépôts dans les banques. En un mot, ce sont les crédits qui font les dépôts et non pas l’inverse.

Seules les banques commerciales jouissent d’un avantage considérable : elles peuvent prêter de l’argent sans avoir les ressources préalables. Quand un client demande un prêt à sa banque, celle-ci crédite son compte du montant emprunté (la somme est inscrite en dépôt à vue) en échange d’un engagement de remboursement aux échéances prévues dans le contrat. L’opération correspond à une double inscription à l’actif de la banque (détention d’une créance) et au passif de la même banque (approvisionnement d’un compte). Ce simple jeu d’écriture (la double inscription simultanée d’un même montant à l’actif et au passif du bilan de la banque) constitue donc l’acte par lequel la banque crée de la monnaie.

Pour résumer le processus de la création monétaire, il faut mettre le doigt sur le fait que les banques commerciales créent l’argent qu’elles prêtent non pas à partir de leur bénéfice, ni à partir de l’argent déposé, mais directement à partir des promesses de remboursement faites par les emprunteurs. Alors la création monétaire pour la banque commerciale n’est plus qu’un simple jeu d’écriture : quand elle consent un crédit à l'un de ses clients, elle enregistre à l’actif de son bilan, une créance qui équivaudra la somme consentie, et au passif, elle enregistre la contrepartie sous le compte de dépôt à vue de ce client, et voici la banque a réussi à crée de l’argent à partir de rien. Puisque cet argent créé par les banques commerciales n’a pas d’existence physique, et n’est présent que sur le bilan bancaire, il est nommé « monnaie scripturale ». En fait, actuellement, la monnaie scripturale représente 90% de la monnaie en circulation. Ce type de monnaie est transférable d’un compte à un autre compte, au moyen d’instruments spécifiques qui sont : le chèque bancaire, le virement, les effets de commerce, le titre interbancaire de paiement, le prélèvement automatique, et les cartes bancaires

Certes, ce pouvoir de création monétaire n'est pas illimité. La Banque Centrale impose une politique monétaire afin de contrôler la quantité de la monnaie scripturale circulant dans l'économie.

Introduction méthodologique

Le choix du sujet

 

Élaborer le mémoire terminologique pour le master LEA est un projet très important pour moi, c'est pourquoi j'ai pris du temps pour choisir le sujet sur lequel je travaillerai. L'un des critères les plus importants était de choisir un sujet qui me sera utile sur le plan professionnel, et qui me sera intéressant sur le plan personnel. C'est pourquoi, dès le début, je me suis orientée vers le domaine économique. Étant un domaine vaste, il fallait être plus précis, j'ai effectué quelques recherches sur internet, et c'est ici que j'ai pris en considération le 2eme critère de sélection: il fallait trouver un sujet riche en terminologie et pour lequel je trouverai facilement un corpus spécialisé dans les deux langues (français et arabe) qui m'aiderai à extraire les termes pour le présent mémoire. Ce sont, en bref, les deux étapes principales que j'ai suivies pour choisir le sujet de "la création monétaire par les banques commerciales".

 

Les démarches suivies

 

Pour effectuer ce mémoire, j'ai consulté des ressources variées dans les deux langues: des ouvrages, des dictionnaires spécialisés, des films audiovisuels, des articles tirés des revues spécialisées et des sites internet1. La totalité de ces ressources m'a aidé à bien cerner le sujet. Tous les documents constituant mon corpus sont fiables et authentiques vu que les auteurs sont des professeurs spécialisés dans le sujet en question, et que la langue de rédaction de ces documents est la langue originale des auteurs (il ne s'agit pas de traduction). Les termes, quant à eux, ont été choisis selon plusieurs critères dont le premier est le degré de spécialisation: C’est-à-dire que la priorité est donnée aux termes ayant une signification spécifique au domaine et qui ne figurent pas dans un dictionnaire général (c'est pourquoi on trouve beaucoup de termes complexes dans les fiches). Le 2eme critère de sélection était la fréquence2 et la répartition3 du terme. C’est-à-dire qu'un terme qui se répète et qui est réparti dans plusieurs documents est, forcément, plus pertinent qu'un autre terme qui n'apparaît que dans un ou deux documents et qui ne se répète pas beaucoup. Le 3eme et le dernier critère était de choisir les termes qui sont liés à l'un à l'autre soit par une relation générique ou partitive. C'est ainsi que j'ai fait le choix des 80 termes faisant l'objet de mes fiches terminologiques. Pour remplir les champs de chaque fiche, je faisais des recherches tout d'abord pour trouver une définition simple et compréhensible. Vu que le sujet est trop spécialisé, j'ai fait exprès d'extraire toutes les définitions des dictionnaires spécialisés et non pas des dictionnaires généraux. Pour les termes que je n'ai pas trouvés dans les dictionnaires, j'ai dû reformuler une définition selon l'explication donnée dans l'ensemble du corpus. Pour le "contexte", j'ai choisi le contexte qui clarifie l'importance du terme par rapport au sujet principal du mémoire. Pour les autres champs comme l'antonyme, la phraséologie, le genre, et les types des termes, ils sont tous extraits du corpus. Pour l'équivalent, quant à lui, je l'ai extrait du corpus arabe, en cherchant le terme qui a la même définition que le terme français, et j'ai eu recours au dictionnaire bilingue seulement pour vérifier que j'ai le bon équivalent.

 

Difficultés rencontrées

Dans l'ensemble du travail, tout est bien passé, je n'ai pas rencontré de grands problèmes pour la réalisation du mémoire. Par contre, il y avait quelques difficultés dont la première était le choix de sujet, en fait, j'ai passé plusieurs jours à lire des articles économiques variés. Tous les sujets me semblaient intéressants, et je ne savais pas lequel choisir, le critère décisif pour moi était le fait de trouver plusieurs documents fiables qui traitent le même sujet pour pouvoir constituer mon corpus. À cela s'ajoute une deuxième difficulté, qui était les sous domaines. En fait, tous les termes font parties globalement du domaine des banques et de la finance, alors c'était un peu difficile pour moi de trouver des sous domaines. Mais j'ai trouvé logique de considérer que le domaine économique est le domaine principal, et ensuite j'ai divisé les termes: ceux qui sont trop liés aux banques, je leur ai donné le sous domaine "banque", et ceux qui sont un peu plus généraux, je leur ai donné le sous domaine "finance"

1 Voir la liste complète des sources dans la partie bibliographie

2 La fréquence est le nombre d’apparition du terme dans tout le corpus;

3 La répartition est le nombre de documents dans lesquels le terme est apparu

Bibliographie

Bibliographie française:

 

1. BAILLY X, CAIRE G, FIGLIUZZI A, LELIEVRE V, Économie monétaire et financière, Bréal, 2006.

 

Ouvrage assez complet, très abordable, destiné à des semi-spécialistes. Il fournit une explication détaillée du système monétaire et bancaire. Il est très riche en terminologie. Cet ouvrage m’a servi pour la compréhension du sujet, l'extraction des termes, et l'élaboration des définitions pour les termes inexistants dans les dictionnaires.

 

  1. BRADLY X, DESCAMPS C, Monnaie, Banque, Financement, Dalloz 2005

Livre très utile, rédigé par des spécialistes et s’adresse à des semi-spécialistes. J'ai utilisé le 3ème chapitre intitulé "la création monétaire et l’offre monétaire" dans mon corpus. Il m'a servi pour la compréhension du sujet, et l'extraction des termes.

 

  1. Le site web: http://www.oeconomia.net/

Ce site présente des cours en économie. J'ai utilisé dans mon corpus deux cours donnés par le prof. DIEMER Arnaud, faculté de Sciences économiques et de gestion, Université d'Auvergne, Clermont 1.

  1. Le cours intitulé "Systèmes monétaires et financiers", chap. 2" Le marché de la monnaie"; et

  2. le cours intitulé "Économie générale", 4ème partie "Le financement de l'économie", chap.13 "La monnaie et le marché monétaire"

 

  1. Le documentaire "Argent dette" de Paul Grignon.

Il s'agit d'un film d'animation qui dure 52 minutes, et qui aborde principalement l'idée de la création monétaire par les banques commerciales. C'est un film très intéressent et qui m'a beaucoup facilité la compréhension. Il est accessible sur youtube.com

 

  1. Dictionnaires papiers:

    1. I NAJJAR, A BDAOUI, Y CHELLALAH, Dictionnaire Juridique (français- arabe), librairie du Liban

    2. BALEYTE, J., KURGANSKY, A., LAROCHE CH., SPINDLER, J., Dictionnaire économique et juridique, Paris, L.G.D.J., 2000.

 

  1. Des dictionnaires et des glossaires en ligne:

    1. http://www.ladocumentationfrancaise.fr

    2. http://www.actufinance.fr/

    3. http://financedemarche.fr/

    4. http://www.chefdentreprise.com/

    5. http://www.banque-info.com

    6. http://www.dictionnaire-juridique.com

    7. http://www.trader-finance.fr

    8. http://droit-finances.com

    9. http://atilf.atilf.fr/

 

Bibliographie arabe

 

  1. الدكتور مصطفي النشرتي، السياسة النقدية والمصرفية، دار النهضة العربية 2003؛

  2. الدكتور منير ابراهيم هندي، إدارة البنوك التجارية: مدخل اتخاذ القرارات، المكتب العربي الحديث 2006؛

  3. الدكتور عبدلله الصعيدي، النقود والبنوك وبعض المتغيرات الاقتصادية في التحليل الكلي، دار النهضة العربية 2005؛

  4. الدكتور ماهر ظاهر بطرس، النقود والبنوك، دار النهضة العربية بالقاهرة 2006-2007.

 

Termes

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Terme Définition Cat. grammat. Domaine Sous-domaine
Actif Élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs. n.m. Économique Comptabilité
Actif financier Titre ou un contrat produisant à son propriétaire des revenus ou un gain en capital sur le marché financier. n.m. Économique Finance
Actif liquide Créances ou somme d'argent réalisables à très court terme. n.m. Économique Finance
Actif réel Biens indépendants des variations de la valeur de l’argent. n.m. Économique Finance
Action Titre de propriété qui correspond à une part de capital de société. n.f. Économique Finance
Agent économique Personne physique ou morale, ou une catégorie agrégée de personnes, à l’origine de décisions économiques telles que l’investissement, la production, la consommation, l’accumulation de capital, l’emprunt, etc. n.m. Économique Finance
Agrégat monétaire Indicateurs statistiques reflétant la capacité de dépense des agents non financiers. Ils regroupent les moyens de paiement de ces agents. n.m. Économique Finance
Banque Service public ou privé se chargeant des opérations de dépôt, d'achat, de prêt, de vente, auxquelles peut donner lieu le commerce de l'argent et des titres négociables. n.f. Économique Banque
Banque centrale Établissement qui, dans un Etat, est chargé en général de l'émission des billets de banque et du contrôle du volume de la monnaie et du crédit. n.f. Économique Banque
Banque commerciale Établissement de crédit effectuant des opérations de banque avec les particuliers, les entreprises et les collectivités publiques consistant à collecter des fonds pour les redistribuer sous forme de crédit ou pour effectuer des opérations de placements. n.f. Économique Banque
Banque d’Affaire Établissement financier spécialisé ayant un rôle d'intermédiaire dans les opérations financières (introduction en bourse, augmentation de capital, opération de fusion-acquisition...). n.f. Économique Banque
Banque de détail Établissement de crédit exerçant des missions de collecte de dépôts, d'attribution de crédits et de gestion de fonds. Ses missions s'effectuent à destination d'une clientèle composée de particuliers, de professions libérales et de petites entreprises. n.f. Économique Banque
Bilan bancaire Bilan présenté en prenant en COMPTE les critères de liquidité et d’exigibilité croissante des différents postes de l’actif et du passif respectivement selon le critère de liquidité et d’exigibilité croissante. n.m. Économique Banque
Billet à ordre Document par lequel le tireur dit aussi le souscripteur, se reconnaît débiteur du bénéficiaire auquel il promet de payer une certaine somme d'argent à un certain terme spécifiés sur le titre. n.m. Économique Comptabilité
Billet de trésorerie Titre de créance émis par une entreprise et souscrit par un investisseur contre rémunération. Les billets de trésorerie constituent une dette des entreprises vis-à-vis de leurs souscripteurs. n.m. Économique Comptabilité
Bon d’épargne Formule de placement à terme qui est souscrite auprès d’une institution financière. n.m. Économique Comptabilité
Bon du trésor Titres à court terme émis par l'Etat par l'intermédiaire du Trésor public qui représente une dette. n.m. Économique Comptabilité
Carte bancaire Carte délivrée par un établissement de crédit comportant une puce électronique et une piste magnétique permettant d'effectuer des retraits dans les distributeurs de billets et/ou des retraits et des paiements auprès des commerçants. n.f. Économique Banque
Certificat de dépôt Dépôt à terme représenté par un titre de créance négociable dématérialisé, sous la forme d'un billet au porteur ou à ordre émis par un établissement financier autorisé. n.m. Économique Banque
Chèque Moyen de paiement, présenté sous forme de carnet de chèques, avec lequel le titulaire (tireur) d’un compte donne l’ordre à son banquier (tiré) de payer au bénéficiaire du chèque la somme inscrite sur celui-ci. n.m. Économique Banque
Client (bancaire) Personne physique ou morale ayant ouvert un compte dans une banque et qui l'utilise pour accomplir des transactions bancaires comme le dépôt ou le retrait d'argent, ou le demande d'un crédit, etc n.m. Économique Banque
Compte épargne Dépôt d'argent à vue dans un établissement bancaire. Le compte épargne rapporte un intérêt (généralement annuel) et ne permet pas d'être utilisé pour faire directement des paiements. n.m. Économique Banque
Créance Droit que détient une personne dite le "créancier" à l'encontre d'une autre personne dite le "débiteur" ou la "personne débitrice" qui lui doit la fourniture d'une prestation. n.f. Économique Finance
Créancier personne à qui une dette est due. n.m. Économique Finance
Création monétaire Mécanisme fondamentalement associée au crédit bancaire. Elle a pour conséquence d’augmenter la masse de monnaie en circulation. n.f. Économique Banque
Crédit Mécanisme par lequel un débiteur obtient un bien ou de la monnaie d’un créancier en échange de la promesse d’un paiement différé de la contrepartie, majorité d’un intérêt. n.m. Économique Banque
Crédit à court terme Crédit dont la durée est inférieure à 2 ans. n.m. Économique Banque
Crédit à long terme Crédit dont la durée est supérieure à 7 ans. n.m. Économique Banque
Déposant Personne qui fait un dépôt de valeurs dans une banque ou une caisse. n.m. Économique Banque
Dépôt Fonds, valeurs ou titres confiés à une banque pour être gardés et restitués selon des modalités déterminées. n.m. Économique Banque
Dépôt à terme Dépôt de fonds rémunéré avec un montant minimum à placer, une échéance et un taux déterminés. Le déposant qui retire les fonds avant l'échéance prévue est redevable de pénalités pour retrait anticipé. n.m. Économique Banque
Dépôt à vue Somme d'argent déposée sur un compte et que le déposant peut retirer aisément n.m. Économique Banque
Dépôt d’épargne Dépôt sans terme, caractérisé par la disponibilité immédiate des fonds déposés par le client En principe, le client a donc toujours le droit de faire clôturer son dépôt d’épargne. n.m. Économique Banque
Dépôt initial Dépôt ne résultant pas d’un crédit accordé par une banque n.m. Économique Banque
Destruction monétaire Opération ayant lieu dans le système bancaire lorsqu’un emprunteur à la banque rembourse le montant du crédit consenti. Par cette opération, l’emprunteur détruit la monnaie scripturale créée par les banques commerciales n.f. Économique Banque
Dette Somme d’argent empruntée par un débiteur (l’emprunteur) à un créancier (le prêteur). n.f. Économique Banque
Devise Tout actif financier liquide libellé en monnaie étrangère n.f. Économique Finance
Échange Opération qui consiste à échanger des biens ou des services sans contrepartie en espèces. n.m. Économique Commerce
Effets de commerce Titres de commerce négociables permettant à son bénéficiaire de percevoir une somme d'argent à la date FIXÉE sur le titre. n.pr. Économique Finance
Épargne Action consistant à mettre en réserve une somme d'argent qu'on ne dépense pas. n.f. Économique Finance
Espèces Terme utilisé pour désigner les billets de banque et les pièces de monnaie. n.pr. Économique Finance
Financement Action de fournir les capitaux nécessaires à la création et/ou au fonctionnement, au développement d'une entreprise, d'un secteur économique n.m. Économique Finance
Fuite Demande de monnaie centrale par les agents non bancaires. Le but de cette fuite peut être la réserve d’argent sous forme de billets, ou son dépôt dans un autre système bancaire (un système bancaire étranger par exemple) n.f. Économique Banque
Inflation Déséquilibre économique se traduisant par la hausse de prix et dû à l'augmentation du volume monétaire en circulation, au déficit budgétaire, à l'excès du pouvoir d'achat des individus par rapport aux biens mis à leur disposition n.f. Économique Finance
Institution financière Organisme créé par l'Etat sous le titre d'établissement de crédit, dont la mission principale est définie par cet Etat avec des fins d'intérêts publics. n.f. Économique Finance
Intermédiation bancaire Opération qui consiste à assurer la liaison entre des agents non financiers ayant une capacité de financement avec d’autres agents non financiers ayant un besoin de financement. n.f. Économique Banque
Investissement Action d'investir des capitaux dans un secteur économique n.m. Économique Finance
Lettre de change Écrit par lequel le vendeur (tireur) donne ordre à l'acheteur (tiré) de payer à vue ou à une date déterminée une certaine somme à lui-même ou à un tiers n.f. Économique Commerce
Liquidité bancaire Ensemble des avoirs des banques commerciales en monnaie centrale et des billets en circulation (c'est-à-dire les actifs détenus par les banques). n.f. Économique Banque
Marché financier Marché sur lequel se rencontrent les demandes et les offres de capitaux à long terme. n.m. Économique Finance
Masse Monétaire Ensemble des actifs liquides – c'est-à-dire susceptible d’être utilisés dans les règlements de dette – détenus à un moment donné par les agents économiques. n.f. Économique Finance
Monnaie L'ensemble des actifs que les individus utilisent régulièrement pour acheter des biens et services à d'autres individus. n.f. Économique Banque
Monnaie Centrale Monnaie émise par la banque centrale (monnaie fiduciaire et monnaie scripturale) n.f. Économique Banque
Monnaie comptée Type de la monnaie métallique dont la valeur est estimée au nombre comme des anneaux d'or ou argent n.f. Économique Banque
Monnaie électronique Substitut à l'argent liquide (pièces et billets), stocké dans un dispositif électronique ou sur un serveur distant. n.f. Économique Banque
Monnaie fiduciaire Monnaie créée par décret gouvernemental, et acceptée obligatoirement par les citoyens. Elle n’a pratiquement aucune valeur intrinsèque mais son acceptation repose sur la confiance des agents en cette monnaie. n.f. Économique Banque
Monnaie frappée Type de la monnaie métallique dans laquelle chaque pièce comporte une valeur faciale n.f. Économique Banque
Monnaie marchandise Type de monnaie qui prend la forme d'un bien ayant une valeur intrinsèque comme l'or ou l'argent. n.f. Économique Banque
Monnaie métallique Type de monnaie constituée de l’ensemble des pièces, émises par le Trésor Public, en circulation dans une économie. n.f. Économique Banque
Monnaie papier Monnaie créée par décret gouvernemental, et acceptée obligatoirement par les citoyens. Elle n’a pratiquement aucune valeur intrinsèque mais son acceptation repose sur la confiance des agents en cette monnaie. n.f. Économique Banque
Monnaie pesée Type de la monnaie métallique dont la valeur est estimée au poids, comme les lingots. n.f. Économique Banque
Monnaie scripturale Monnaie circulant par jeux d'écritures entre comptes, le support pouvant être le chèque, le virement, le prélèvement ou une carte de paiement. n.f. Économique Banque
Monnaie unique Monnaie qui sert de moyen de paiement dans une zone géographique donnée. n.f. Économique Banque
Moyen de paiement Moyen qui nous permet de régler nos dépenses et nos dettes. n.m. Économique Finance
Obligation Titres de créances, émises généralement par les sociétés et les Etats pour emprunter des fonds sur les marchés. n.f. Économique Finance
Paiement Action de payer, de verser une somme d'argent qui est due. n.m. Économique Finance
Passif Élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l'entité, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie des ressources au bénéfice de ce tiers n.m. Économique Comptabilité
Politique monétaire Ensemble des moyens mis en œuvre par un État ou une autorité monétaire pour agir sur l’activité économique par la régulation de sa monnaie n.f. Économique Finance
Pouvoir d'achat Quantité de biens et de services que l'on peut acheter pour un revenu donné. n.m. Économique Finance
Prélèvement automatique Moyen de paiement par lequel le titulaire d'un compte bancaire ou postal autorise un créancier à prélever sur ce compte toute somme due à ce dernier. n.m. Économique Banque
Quasi-monnaie Épargne à court terme aisément transformable en moyens de paiement. n.f. Économique Banque
Rembourser Rendre une somme qui a été avancée ou déboursée, payer une somme due. v. Économique Finance
Réserve excédentaire Avoirs en monnaie centrale détenue par les banques commerciales, et dépassant les réserves obligatoires déterminées par la Banque Centrale n.f. Économique Banque
Réserve obligatoire Réserves que doivent verser les banques et les établissements de crédit auprès de la Banque Centrale. Ces réserves sont une garantie minime en cas de défaillance de la banque. n.f. Économique Banque
Risque (banque) Risque qui menace un établissement bancaire, il comprend le risque de liquidités, le risque du marché, et le risque opérationnel n.m. Économique Banque
Taux d’intérêt Prix qui s’applique à une somme d’argent prêtée ou empruntée. n.m. Économique Banque
Titre Supports qui matérialisent des créances détenus par des agents économiques, qualifiés d’investisseurs sur d’autres agents économiques, appelés emprunteurs. n.m. Économique Finance
Trésorerie Sommes immédiatement mobilisables pour une entreprise à un instant précis. n.f. Économique Finance
Troc Échange direct de biens ou de services sans l'intermédiaire de la monnaie. n.m. Économique Commerce
Virement Opération consistant à créditer un compte bancaire ou postal par le débit d'un autre compte. n.m. Économique Banque