Je tiens tout d'abord à remercier M. Arnaud Fraysse d'avoir accepter de relire ce mémoire de terminologie. Je remercie également M. Loïc Depecker, responsable de ce mémoire. Enfin, je voudrais remercier toutes les personnes à qui je me suis adressées et qui m'ont aider pour la rédaction du mémoire.

L'histoire des moyens de paiement, c'est à dire, « tout ce qui est généralement accepté en contrepartie de la vente d'un bien ou de la prestation d'un service », a débuté avec l'invention de l'écriture. En effet, vers 3000 ans avant notre ère, en Mésopotamie, apparaissaient déjà les premières « banques ». Depuis, les moyens de paiement ont évolué en passant du troc aux premières monnaies, des marchants du moyen âge aux grandes banques d'aujourd'hui. Toutefois, les évolutions les plus marquantes ont eu lieu à partir de la seconde moitié du XXe siècle et notamment grâce à l'informatique et à l'informatisation des moyens de paiement. De nos jours, ces derniers sont présents sous de multiples formes et font partie intégrante de l'activité humaine. En effet, qui ne s'est jamais servi de billets de banque, de chèques, de cartes bancaires ou des divers modes de prélèvement existants ? De plus, la société dans laquelle nous vivons, c'est à dire une société de consommation, tout le monde, qu'il soit pauvre ou riche, est concerné par les moyens de paiement car ils sont omniprésents. Aujourd'hui, il est même possible de payer directement à domicile avec le développement d'Internet et la création de la monnaie virtuelle. Ainsi, depuis la création de la monnaie, elle est passée de l'état matériel, à l'état scriptural, puis à l'état électronique et enfin à l'état virtuel. Par conséquent, il serait intéressant de savoir quel sera la prochaine étape de son évolution ? Néanmoins, en attendant, vu la multitude de moyens dont nous disposons, il me semble nécessaire de faire le point afin d'éclaircir la situation. Ce mémoire ne prétend pas recenser tous les termes existants dans ce domaine, toutefois, les principaux termes y figurent. En effet, mis à part les billets de banque, les principaux moyens de paiement comprennent, entre autres, les chèques, les cartes ou les virements. Chacun est décliné de manière considérable, dû à la technicité bancaire et financière qui ne cesse d'évoluer.

Le sujet choisi vient du fait que je travaille, depuis quatre ans, dans un établissement bancaire, à temps partiel, tout en poursuivant, à côté, mes études de langues étrangères appliquées. C'est pourquoi, pour le sujet de ce mémoire, je me suis tournée naturellement vers le domaine bancaire, car je souhaitais, par la même occasion, travailler sur un sujet pouvant toucher un public assez vaste. Cependant, ce domaine étant fort étendu, pouvant aller des produits bancaires de base destinés aux particuliers à la gestion du financement des entreprises, en passant par les marchés de capitaux ou même le droit bancaire, j'ai dû délimiter un domaine précis. Ainsi, j'ai retenu le concept des moyens de paiement car c'est un domaine pouvant toucher un large public et qu'il me semblait nécessaire d'éclaircir. En effet, je me suis aperçue que la plupart des clients de la banque dans laquelle je travaille, ne connaissaient pas les techniques de base inhérentes aux moyens de paiement qu'ils utilisaient. Ainsi, par exemple, il est déjà arrivé que l'on me demande s'il était possible de toucher un chèque directement en espèces, plutôt que de faire une remise sur le compte bancaire ou quel était le plafond de retrait d'une carte bleue, alors que ce n'en était pas une. De plus, il me semble que les termes bancaires et en l'occurrence, les termes se rapportant aux moyens de paiement, qui, étant assez précis du fait de la complexité du droit bancaire, étaient assez confus dans l'esprit des utilisateurs. C'est pour cette raison que j'ai retenu ce domaine. Ce mémoire s'adresse donc à un public non-initié aux techniques bancaires. Une fois que j'ai délimité le domaine à étudier, j'ai commencé par relever les termes. Or, à la fin de cet exercice, je me suis retrouvée avec plus du double des termes qu'il m'était demandé d'étudier. En effet, dans les moyens de paiement, il est non seulement question du support, mais il est également question des techniques ou des termes employés pour leur fonctionnement. Ainsi, j'ai trouvé qu'il était plus judicieux, avant tout, de bien faire la différence entre tous les supports de paiement avant d'avancer plus loin dans le sujet. Ensuite, je me suis lancée dans l'élaboration des arborescences afin de faire apparaître les relations pouvant exister entre les termes retenus. Là aussi, je me suis retrouvée face à un dilemme. En effet, lorsque je suis arrivée à classer les moyens de paiement sur Internet, termes assez complexes à mon goût, j'avais, dans un premier temps, construit une relation associative de type séquentiel, car l'un des moyens de paiement « sécurisé » nécessitait de faire appel à des « caisses virtuelles » ou à des « intermédiateurs », qui eux-mêmes passaient par le biais du « SET » ou du « C-SET » nécessitant l'utilisation d'un « wallet ». Or, après quelques recherches, je me suis aperçue que ces derniers relevaient plus d'une technique d'utilisation, que d'un moyen de paiement à proprement parlé. C'est pourquoi, la seule relation que j'ai retenue est la relation générique, car c'est celle qui se prête le mieux à ce domaine, puisque la plupart des termes utilisés sont des déclinaisons d'un terme générique. Quant aux termes retenus, j'ai choisi les principales déclinaisons de chaque support de paiement. La liste des termes n'est, par conséquent, pas exhaustive. Le corpus est découpé en deux principaux domaines que sont le paiement de proximité et le paiement à distance. Ce découpage se justifie par le fait que le paiement de proximité comprend les paiements en face à face et les paiements qui peuvent être effectués au travers d'une machine appartenant au vendeur. Le paiement à distance, comprend, de son côté, toutes les transactions effectuées par le biais des moyens de communication existants, tels que le courrier, le téléphone, le Minitel ou le micro-ordinateur. En revanche, j'ai eu beaucoup plus de mal à définir les sous-domaines, car ils étaient trop imprécis et j'ai dû les rectifier à plusieurs reprises. Il y a un troisième domaine, qui est un peu à part, car il concerne la monnaie commune et ne comporte que deux termes. Je n'ai donc pas jugé utile de leur créer un sous-domaine. Au total, 80 termes ont été traités.

Ouvrages consultés : Les moyens de paiement, Jean-Pierre Toernig et François Brion, Puf, 1999 Terminologie bancaire, économique et financière français – anglais, Jean-Michel Cicile, Revue Banque Édition, 2003 Terminologie bancaire, économique et financière anglais – français, Jean-Michel Cicile, Troisième édition, Revue Banque Édition, 2002 Documents consultés : Dispositions Générales de Banque, Clientèle des particuliers, référence 53897, édition mars 2003, Crédit Lyonnais Sites Internet consultés : http://lexinter.net/Legislation/titre_iii_les_instruments_de_la_monnaie_scripturale.htm http://www.laposte.fr/ http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt_bdl2.html http://europa.eu.int/eurodicautom/Controller