Je tiens à remercier tous ceux, sans qui la réalisation du présent mémoire n'aurait pas été possible.
Mon projet de la constitution du glossaire trilingue français anglais russe en glaciologie étant né depuis longtemps lors de mon expérience professionnelle, je tiens à remercier le Professeur Loïc Depecker de m'avoir aider à lui donner la forme concrète et à le réaliser.
Je souhaiterais exprimer ma profonde gratitude envers Mr Polkvoi qui m'a encouragé à travailler dans ce domaine et m'a aidé à trouver la traduction appropriée des termes scientifiques. Un grand merci pour son soutien moral, sa disponibilité, pour ses explications des termes et pour avoir bien voulu accepter de réviser ce mémoire.
Je remercie le Département de Géographie de l'Université de Zurich sous la direction de Professeur W. Haeberli, à qui je dois également mes connaissances en glaciologie et géologie.
Un grand merci à tous mes anciens collègues du Service de Géologie du Ministère des ressources naturelles et de l'entreprise géologique « Sévosgéologorazvedka » qui m'avaient transmis le goût des recherches dans ce domaine.
Valideur :
Mr Polkvoi Alexandre,
Responsable de l'Agence territoriale de l'exploitation de ressources naurelles de la République d'Ossétie du Nord.
Organisme consulté :
Department of Geography
University of Zurich
Mr Christian Huggel,
Winterthurerstr. 190
CH-8057 Zurich
Switzerland
Le présent travail a été réalisé dans le cadre de la préparation au module « Terminologie » en vue de l'obtention du Master 1 Langues étrangères appliquées - traduction spécialisée. Il a pour but l'initiation à l'élaboration des définitions des termes dans un domaine choisi, l'étude des relations entre les concepts et la constitution du glossaire trilingue.
Cette étude est un fruit de mon expérience professionnelle précédente au sein du Ministère des Ressources Naturelles de la Fédération de Russie où j'ai travaillé en tant que traductrice de 2002 à 2004 dans le cadre des projets réalisés après l'effondrement catastrophique du glacier Kolka le 20 septembre 2002 dans les montagnes de l'Ossétie du Nord, au Caucase, qui avait provoqué la mort de 140 personnes. En traduisant les textes scientifiques à ce sujet je me suis retrouvée devant un problème d'absence des ressources terminologiques bilingues et trilingues spécialisées incluant la langue russe. J'ai procédé alors à l'analyse comparatif des glossaires et thesaurus unilingues existants avec l'aide des scientifiques qui m'ont apporté un immense soutient et m'ont transmis le goût de cette science. Ma recherche a été régulièrement complétée par les missions sur le terrain. Ce sont les résultats de cette expérience qui m'ont amené aujourd'hui à leur donner forme d'un mémoire en terminologie.
Le sujet du mémoire traite la distribution de glace sur la Terre, ses caractéristiques principales et ses aspects morphologiques. Le domaine choisi étant en corrélation avec la géologie, il nous a paru nécessaire d'inclure dans le corpus certains termes relevant de ce domaine pour la meilleur cohérence du glossaire.
Aujourd'hui la glaciologie est l'étude de la glace naturelle sous ses diverses formes : neige, glaciers, glace de mer, de rivière ou de lac, glace dans les sols gelés. Ce mot a été créé vers 1892 pour traduire le mot allemand Gletscherkunde (littéralement : science des glaciers), qu'avait introduit Heim en 1885. De fait, jusqu'à la seconde guerre mondiale, la glaciologie se bornait presque exclusivement à l'étude des glaciers. (Lliboutry, 1977).
Arborescence
1. Glaciologie
1.1. Neige
1.1.1. Avalanche
1.2. Glace
1.2.1. Glace flottante
1.2.1.1. Bourguignon
1.2.1.2. Glaçon
1.2.1.3. Iceberg
1.2.1.4. Plate-forme de glace flottante
1.2.1.5. Banquise
1.2.2. Glace terrestre
1.2.2.1. Névé
1.2.2.2. Glacier
1.2.2.2.1. Fonctionnement d'un glacier
- Accumulation/ablation
- Ecoulement de la glace (avancée, chévauchement)
1.2.2.2.2. Morphologie glaciaire (voir modelé glaciaire)
1.2.2.2.3. Types de glacier
- Inlandsis
- Calotte glaciaire
- Glacier de montagnes
1.2.3. Pergélisol
2. Géologie
2.1. Modelé glaciaire (Voir morphologie glaciaire)
2.1.1.Formes de creusement :
2.1.1.1 Cirque glaciaire
2.1.1.2 Glacier suspendu
2.1.1.3 Auge glaciaire
2.1.1.4 Epaulement
2.1.1.5 Verrou
2.1.2. Dépôts glaciaires
2.1.2.1. Moraine
2.1.2.2. Drumlin
2.1.2.3. Esker
2.2. Autres formes de relief
Le présent mémoire s'adresse en premier lieu aux traducteurs qui sont amenés à traduire des textes scientifiques en glaciologie pour leur faciliter la recherche méthodologique grâce aux nombreux liens. Il pourrait également donner quelques idées-clés tant aux étudiants du 2ème cycle qui veulent approfondir leurs connaissances en terminologie scientifique qu'à toute autre personne désireuse de mieux comprendre ce milieu naturel.
Vu le ciblage du présent mémoire, le degré de technicité des termes est en général élevé. En revanche, les définitions ont été élaborées ou sélectionnées avec le soin de les faire accessibles. Toutefois, la compréhension de certains termes nécessite d'avoir des connaissances de base dans le domaine.
Délimitation du corpus d'études.
Selon D. Gouadec, la terminologie est une « discipline qui étudie les terminologies (ensembles structurés de chaînes de caractères dont les valeurs sont spécifiables et spécifiques), analyse les conditions d'utilisation des terminologies, définit les modèles et procédures de l'activité terminologique » . D'après Sylvia Pavel et Diane Nolet, le mot « terminologie » signifie à la fois « l'ensemble de mots techniques appartenant à une science, un art, un auteur ou un groupe social », et, pris dans un sens plus restreint, une « discipline linguistique consacrée à l'étude scientifique des concepts et des termes en usage dans les langues de spécialité ». Le présent mémoire est rédigé sur la base de la dernière définition.
Pour délimiter le corpus d'études nous avons étudié en premier lieu les concepts généraux propres au domaine étudié, en tenant compte que le mot « concept » signifie « une unité de connaissance constituée par abstraction à partir de traits ou propriétés communs à une classe d'objet, de relations ou d'entités » et ensuite nous avons repéré les termes qui les désignent. La définition est une description linguistique du concept considéré. Selon D. Gouadec, le terme est une « chaîne de caractères désignant l'intégralité d'un référent spécifique et spécifiable. La chaîne de caractères concernée peut correspondre à un mot orthographique ou à plusieurs mots » .
Les caractéristiques du corpus
L'appartenance des termes à des domaines d'activités est le principe fondamental de toute démarche terminologique . Le corpus du présent mémoire regroupe 85 entrées, relevant du domaine « sciences de la Terre », sous-domaine « glaciologie ». Certains concepts et les termes qui les désignent sont partagés avec une discipline proche. Dans notre cas c'étaient des termes appartenant au sous-domaine « géologie », qui sont souvent utilisés en glaciologie. Donc, il s'agit d'une structure hiérarchique multi-niveaux. Le concept de départ qui a défini le corpus d'études, est « glace ».
Parfois le même concept peut avoir les désignations différentes selon le domaine d'emploi ou le même terme peut désigner des concept différents dans d'autre domaine. Dans ce cas nous l'avons mentionné dans les notes techniques. Tous les termes traités dans le présent mémoire sont désignés selon leur emploi dans le domaine de glaciologie sauf de rares exceptions.
L'exemple le plus caractéristique est le terme « glace » qui, en physique désigne toute forme d'eau solide : « Eau congelée formant un solide dur et translucide ». En glaciologie ce terme ne s'applique ni à la neige, ni au névé (vieille neige transformée et tassée, de densité supérieure à 540 kg/m3), ni au givre, ni à la grêle. Ainsi le névé se transforme en glace lorsqu'il est devenu à peu près complètement imperméable à l'eau, ce qui se produit pour une densité de 850 kg/m3 environ. (Lliboutry, 1977)
Un autre exemple : le concept « vallée suspendue » (vallée débouchant sur un abrupt ou une pente forte qui ne correspond en rien à son profil d'équilibre) se rapporte au domaine de géologie, parce qu'il explique les particularités du relief. Cependant, ce concept est en relation partitive avec un autre, « modelé glaciaire » et correspond à un réseau glaciaire ou hydrographique dont le niveau de base était la surface du glacier.
Ces exemples nous prouvent que l'indication du domaine lève l'ambiguïté possible.
Une fois le domaine d'études délimité, nous avons procédé à la systématisation qui découle de l'analyse terminologique visant la compréhension et la description des concepts désignés par des termes.
Les concepts propres à une spécialité sont des représentations mentales servant à structurer les entités physiques ou abstraites du monde réel . Le principe qui s'applique aux langues de spécialité est celui de l'uninotionnalité, c'est à dire, il faut traiter un seul concept à la fois parce que tous les termes désignant un concept y sont en relation de monosémie.
Les concepts se relient les uns au autres. Ainsi, pour leur meilleur compréhension nous avons analysé les relations entre eux. Le corpus a révélé que les plus fréquemment utilisées sont des relations génériques qui lient logiquement les concepts génériques et spécifiques (genre/espèce). Cette relation montre qu'un concept englobe d'autres, plus spécifiques. On a ainsi l'héritage des propriétés.
Exemple : //iceberg// est une forme (espèce) de //glace flottante//.
Les relations partitives entre un ensemble et ses parties sont aussi présentes.
Exemple : //cordon// est une longue et étroite bande de //banquise// (pour illustrer une relation on peut reformuler la phrase : //cordon// est une longue et étroite partie de //banquise//)
Les relations associatives relient les concepts en les localisant dans l'espace (relations topologiques) ou dans le temps (relations séquentielles). Ils peuvent être analysés d'après un schéma proposé dans le Précis de terminologie qui regroupe les types producteur-produit, action-résultat, activité-outil, contenant-contenu et cause-effet.
Exemple : //hummock// est une monticule de glace marine sur la //banquise// (relation topologique entre //hummock// et //banquise//)
//Erosion// est une lente détérioration du relief (relation séquentielle)
Glaciation est une période durant laquelle la quantité de glace stocké à la surface de globe est supérieure à la moyenne (relation temporelle)
Les relations sont souvent complexes et peuvent s'entrecroiser.
Exemple : //floë// est une « plaque de glace provenant de la dislocation de la //banquise// » (//floë// est en relation associative (action-résultat) et partitive avec //banquise//).
L'analyse des relations nous a permis de constituer une arborescence (représentation graphique des relations) ce qui a facilité la sélection des caractères de la définition. L'arborescence a permis d'identifier les traits sémantiques essentiels et accessoires des termes du domaine étudié. Elle sert à classer les concepts, à visualiser les relations entre les conceptes indépendamment des langues et à créer les définitions.
Après avoir établi une arborescence des concepts nous avons « dépouillé » les sources unilingues pour vérifier dans le contexte leur pertinence, pour établir ensuite la nomenclature terminologique unilingue, c'est à dire, une liste de termes désignant les noeuds d'un arbre conceptuel, dressée lors d'une recherche thématique.
Les critères de constitution du corpus
Le corpus a été constitué à partir des sources écrites. La sélection des termes a été motivée par leur occurrence dans les textes et leur importance (termes générales/termes spécifiques). Mon expérience professionnelle dans le domaine a aussi joué son rôle dans la sélection, car vu le ciblage, je prêtait une attention particulière aux difficultés de la traduction. En effet, la connaissance du domaine s'est avérée indispensable pour effectuer toute recherche terminologique. Cela est devenu possible grace à accès à la documentation spécialisée et par le biais des consultations avec les experts dans le domaine.
Les ouvrages et supports ont été sélectionnés en fonction de leur importance et de leur caractère normatif. Les sources écrites incluent les dictionnaires spécialisés, monographies, ouvrages scientifiques et sites Internet des organisations gouvernementales et des universités. La présence d'un index des concepts traités et des glossaires les définissant dans les ouvrages a largement facilité la recherche.
La problématique
Une des difficultés rencontrées lors de la rédaction de ce mémoire est une définition des termes. La définition est une formule brève qui rend reconnaissable un concept spécialisé . Les auteurs du Précis de terminologie indiquent qu'elle commence toujours par un mot d'ancrage qui renvoie au concept le plus proche et s'appuie sur les traits essentiels ou distinctifs de l'objet à définir.
Compte tenu du contenu spécialisé du corpus de termes sélectionnés, nous avons tout d'abord réalisé une recherche méthodologique pour trouver des définitions existantes et les avons comparé. Ainsi nous avons pu relever des traits déterminants et des traits accessoires, en nous appuyant sur les relations entre les concepts à la fois englobantes et distinctives. Ses relations sont marquées dans les rapports de synonymie (identité de valeur), d'isonymie (termes de même niveau), d'antonymie (termes opposés), d'hyponymie (termes de rang inférieur ou spécifique), et d'hypéronymie (terme de rang supérieur ou générique).
Lors de la rédaction des définitions terminologiques nous avons tenu compte des principes formulés par PAVEL Sylvia, NOLET Diane, à savoir : prévisibilité (insertion du concept dans un arbre conceptuel), simplicité (la définition tient dans une seule phrase concise et claire), énoncé affirmatif, non-circularité et absence de tautologie (la définition n'est pas une paraphrase du terme, mais une description des traits sémantiques du concept).
Prenons un exemple.
Nous avons défini le concept « cryonite » comme « fine substance poussiéreuse de couleur foncée, apportée par le vent sur le glacier ». Le définisseur initial est « substance». Les deux autres définisseurs sont « vent » et « glacier ». Il y a deux relations qui les lient « apporté » (relation associative) et « sur » (relation topologique). Les caractères retenus qui différencient ce concept des autres sont : //fine//, //poussiéreuse//, //de couleur foncée//.
Pour la comparaison, la définition donnée dans un glossaire terminologique sur le site http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/~annel/Documentaire/Glossaire/GlossHome.html est la suivante : « Substance noirâtre riche en matière organique formée de poussières très fines apportées par le vent. Entraînée par l'eau, elle s'accumule dans les trous. Sa couleur sombre en fait un bon récepteur du rayonnement solaire et le trou s'approfondit ».
L'emploi du concept défini dans ce travail a été illustré par une citation, c'est à dire, dans son contexte. L'usage des termes a été précisé dans les notes techniques et linguistiques.
Pour trouver les synonymes, nous avons suivi le principe indiqué par D. GOUADEC. Selon lui, « sont dites synonymiques, deux entités dont les valeurs sont rigoureusement identiques. Elles sont donc en tout point substituables l'une à l'autre » . Nous avons révélé un terme thermokarst qui peut être dans toutes les circonstances substitué par le terme cryokarst. L'intérêt de ce concept est en ce que les deux termes synonymiques qui le désignent sont opposés étymologiquement. L'élément « Cryo » vient du gr. kruos « froid » et « thermo » vient du gr. thermos « chaud ». Cependant aujourd'hui ils désignent un seul concept.
Dans les rapports de synonymie il arrive souvent qu'un concept est désigné par deux termes dont l'un est un emprunt. La langue française tend à l'utilisation des mots français. Cependant, malgré l'implantation certains mots restent peu usités. Ex. : le terme « pergélisol » est obligatoire (J.O. du 18/1/73). Cependant sa forme concurrentielle « pemafrost » reste plus usitée.
Nous n'avons pas rencontré de problèmes particuliers de traduction à part quelques termes français dont l'équivalent était douteux. Dans ce cas nous avons suivi le conseil de rédaction et laissé le champ d'information vide.
Ouvrages généraux de géographie
1.Benn Douglas I., Glaciers and Glaciation, Arnold, 1998
2.Bravard Jean-Paul, Cammas Cécile et al. La géologie : les sciences de la Terre, Paris, Ed. Errance, 1999
3.Dzhamalov R.G., Safronov Y.V., Elsevier's Dictionary of Geoenvironment an Natural Disasters, Elsevier, 1992
4.Foucault, Dictionnaire de géologie, Dunod, 2000
5.Llibutry Louis, Traité de glaciologie, Paris, Masson, 1964-1965
6.Michel Jean-Pierre, Dictionnaire des sciences de la Terre : anglais-français, français-anglais, Paris, Dunod, 2004
7.Moureau, Magdeleine; Brace, Gerard; Dictionnaire des sciences de la terre, Paris, Ed. TECHNIP, 2000
8.Souchez Roland, Les glaciers polaires, Ed. de l'Université de Bruxelle, 1988
9.Visser W.A., Geological Nomenclature; Royal Geological and Mining Society of the Netherlands, 1980
Encyclopédies :
10.Encyclopédie géographique, Librarie générale française, 1991
Ouvrages généraux de linguistique et terminologie
11.Depecker Loïc, Dictionnaire du français des métiers. Adorables jargons, col. Point-virgule, Paris, Seuil, 1995
12.Depecker Loïc, L'invention de la langue. Le choix des mots nouveaux, Armand Colin - Larousse/HER, Paris, 2001
13.Pavel Silvia, Nolet Diane, Précis de terminologie, Bureau de la traduction du Canada, 2001
14.Pottier Bernard, Sémantique générale, Paris, PUF, 1992
15.GOuadec Daniel (dir.),Terminologie et terminotique. Outils modèles et methodes. Actes de la première Université d'Automne en Terminologie, Rennes 2-21 au 26 Septembre 1992, La Maison du Dictionnaire, 1993.
Sources Internet
1.http://ice-glaces.ec.gc.ca/App/WsvPageDsp.cfm;jsessionid=BACBA7B09F21FA313DF381D4B277B6F3?Lang=fre&lnid=23&ScndLvl=no&ID=172
16.http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/~annel/Documentaire/Glossaire/GlossHome.html
17.http://www.geol-alp.com/0_geol_gene/glossaire_geomorpho2.html
18.http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/glaces.html
19.www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/motscles/savoirPlus/polynie.html
Terme |
Définition |
Cat. grammat. |
Domaine |
Sous-domaine |
ablation |
Episode d'un processus d'érosion qui correspond à l'enlèvement des éléments solides. Pour un glacier, ce phénomène peut comprendre fonte, sublimation et vêlage. |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
accumulation |
Quantité de neige ou de glace qui s'ajoute à un glacier, à un champs de neige, aux glaces flottantes |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
arête |
Relief aigu et allongé |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
auge glaciaire |
Vallée glaciaire, ayant une forme en U caractéristique, façonnée par le creusement du glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
avalanche |
Chute ou glissement d'une masse de neige qui se détache le long des flancs d'une montagne |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
avancée |
Mouvement en avant d'un glacier |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
banquise |
Surface de mer gelée ont l'épaisseur maximal est de l'ordre de 2 à 3 m. |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
bloc erratique |
Bloc morainique de provenance lointaine abandonné par le retrait d'un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
bourguignon |
Bloc de glace assez petit et émergeant peu (il émerge de moins d'un mètre et s'étend sur une superficie de 20 m2 environ) |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
calotte glaciaire |
Glacier revêtant entièrement un sommet montagneux |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
chevauchement |
Phénomène de pression par lequel un fragment de glace monte sur un autre |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
cirque |
Amphithéâtre rocheux qui, en montagne, est, ou a été, occupé par un glacier |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
confluence |
Réunion de deux lignes de flux de glaciers |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
cordon |
Longue et étroite bande de banquise ayant 1 km. ou moins de largeur, ordinairement composée de petits fragments détachés de la masse de glace principale sous l'effet du vent, de la houle ou du courant. |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
couche |
Ensemble sédimentaire compris entre deux surfaces approximativement parallèles qui correspondent à de brusques variations pétrographiques permettant de délimiter nettement cet ensemble des terrains voisins. |
n.f. |
sciences de la Terre |
géologie |
crevasse |
Fente profonde, plus ou moins large, d'un glacier |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
cryoconite |
Fine substance poussiéreuse de couleur foncée, apportée par le vent sur le glacier |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
déglaciation |
Récession glaciaire |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
dépôt fluvio-glaciaire |
Ensemble des matériaux transportés par les glaciers et triés et déposés par les eaux de fonte |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
drumlin rocheux |
Bosse rocheuse ayant une tête et une queue allongée, sculptée par les glaciers dans le sens du courant |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
embâcle |
Accumulation de glace coincée dans un chenal étroit |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
épandage fluvioglaciaire |
Etalement des alluvions par les cours d'eau qui forment une plaines d'épandage |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
épaulement |
Replat, situé au niveau supérieur du glacier auquel se raccordent des vallée suspendues |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
érosion |
Lente détérioration du relief, par enlèvement des matériaux sous l'influence de facteurs extérieurs |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
erratique |
Se dit d'un corps séparé de son origine et transporté au loin |
adj. |
sciences de la Terre |
géologie |
esker |
Ride étroite et allongée, parfois de plusieurs dizaines de kilomètres, constituée de sables et de graviers stratifiés, que l'on observe dans des régions autrefois occupées par des inlandsis |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
falaise |
Paroi verticale qui constitue la face tournée vers la mer d'un plateau de glace ou de tout autre glacier flottant et dont la hauteur est comprise entre 2 et 50 m (ou plus) au-dessus du niveau de la mer. |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
fjord |
Golfe marin, étroit et allongé, aux parois abruptes, qui résulte de l'envahissement par la mer d'une vallée en auge creusée par un glacier |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
floë |
Plaque de glace provenant de la dislocation de la banquise |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
fluvio-glaciaire |
Relatif à l'action combinée des glaciers et des cours d'eau |
adj. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
fragment d'iceberg |
Bloc flottant de glace de glacier qui émerge généralement de 1 à 5 m, est long de 5 à 15 m et a habituellement une superficie de 100 à 300 m2 |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glace |
Eau solide, à une densité de 850 kg/m3 environ, imperméable à l'eau. |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glace morte |
Glace relictuelle persistante d'un glacier inactif |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glaciaire |
Qui est en rapport avec les glaciers |
adj. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glaciation |
Période durant laquelle la quantité de glace stocké à la surface de globe est supérieure à la moyenne |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glaciel |
S'applique aux formes littorales liées à l'action des glaces, dérivantes ou non |
adj. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier |
Masse de glace formée par l'accumulation de la neige |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier de cirque |
Glacier, occupant des dépressions perchées, en particulier, en haute montagne |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier de piémont |
Glacier de montagne dont l'alimentation est suffisamment abondante pour permettre d'étaler sa langue sur l'avant pays de la chaîne |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier de vallée |
Glacier qui se termine dans une vallée montagneuse, très souvent au sommet d'un secteur en pente plus raide, sur lequel le recul a été plus rapide, du fait de l'amincissement de la glace |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier du type alpin |
Glacier qui se développe dans une vallée de montagne. |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier polaire |
Glacier dont la température est au-dessous de celle de congélation |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier rocheux |
Glacier recouvert d'amas de blocs ou de débris rocheux provenant de versants dominants |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier suspendu |
Glacier dont le berceau ne présente pas d'exutoire |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glacier tempéré |
Glacier dont la température est proche au point de fusion |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glaciologie |
Etude de la glace naturelle sous ses diverses formes |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
glaçon |
Tout fragment relativement plat de glace ayant moins de 20 m d'extension linéaire. |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
hummock |
Sur la banquise, monticule de glace marine, formée par pression et chevauchement |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
iceberg |
Grande masse de glace, flottante ou échouée, d'une hauteur de plus de cinq m au-dessus du niveau de la mer, détachée 'un glacier ou d'une barrière de glace |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
inlandsis |
Masse de glace de plus de 50 000 km2 de superficie |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
kame |
Colline de gravier arrondie, souvent à sommet plat, laissée par fonte d'un glacier |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
lac glaciaire |
Lac, maintenu en place par le barrage d'une coulée glaciaire. |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
lac proglaciaire |
Lac situé en face de la moraine frontale |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
lait de glacier |
Farine glaciaire en suspension dans les eaux de fonte |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
langue glaciaire |
Partie inférieure allongée d'un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
limite des neiges persistantes |
Ligne qui sépare les régions enneigées des régions sans neige, elle se déplace au cours de l'année. |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
lisière |
Démarcation, à un moment quelconque, entre l'eau libre et n'importe quelle espèce de glace de mer, de lac ou de rivière, qu'elle soit fixe ou dérivante. Cette lisière peut être serrée ou lâche. |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
lit glaciaire |
Surface sur laquelle repose le glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
modelé glaciaire |
Formes du relief façonnées par le creusement des glaciers, ou édifiées par les dépôts qui leur sont liées |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moraine |
Accumulation de débris entraînés, puis abandonnés par les glaciers |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moraine d'ablation |
Moraine de surface formée de débris issus de la fusion sur place d'un glacier |
loc. |
sciences de la terre |
glaciologie |
moraine de fond |
Moraine constituée par des blocs rocheux entraînés sous un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moraine de retrait |
Moraine édifiée au cours du retrait d'un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moraine frontale |
Moraine édifiée au front d'un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moraine latérale |
Amas de débris formée par les matériaux arrachés par un glacier aux parois de la vallée et nourri par les avalanches et les éboulis provenant essentiellement de l'action du gel sur les pentes rocheuses qui dominent le glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
moulin |
Puits naturel issu d'une crevasse glacière auquel le tourbillonnement de l'eau de fonte confère peu à peu une forme cylindrique |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
névé |
Zone d'accumulation de la neige qui, par tassement, donne de la glace et peut alimenter un glacier |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
nivation |
Ensemble des effets de la neige sur le relief |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
ogive |
Structure sombre qui se répète sur un glacier, ayant la forme d'un feston brisé au centre et dont la pointe est dirigée vers l'aval, correspondant à des lignes de pression des mouvements de la glace |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
pack |
Banquise irrégulière ayant subi fragmentations et regels. |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
pergélisol |
Sol gelé en permanence et en profondeur |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
périglaciaire |
Se dit des formes de relief liées à l'alternance du gel et du dégel |
adj. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
plate-forme de glace flottante |
Glacier plat flottant, fixé à la côte, d'une épaisseur considérable |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
polynie |
Chenal séparant deux plaques de banquise |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
rimaye |
Ouverture béante dans un glacier, entre la paroi rocheuse du cirque et la glace du névé qui s'en décolle |
n.f. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
rubané |
Se dit d'une structure d'une langue de glacier où s'alternent des couches bleues et blanches |
adj. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
sérac |
Accumulation chaotique de blocs de glace provenant de la fragmentation d'un glacier, sous la pression de l'amont |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
striage glaciaire |
Série de fines rayures inscrites dans un lit glaciaire par les matériaux enchâssés dans la masse d'un glacier |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
talweg |
Ligne joignant les points les plus bas d'une vallée, généralement occupée par un cours d'eau ou un glacier |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
thermokarst |
Modelé topographique caractérisé par des entonnoirs produits par la fonte de la glace en certains points d'un pergélisol sous-jacent |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
vallée suspendue |
Vallée débouchant sur un abrupt ou une pente forte qui ne correspond en rien à son profil d'équilibre |
loc. |
sciences de la Terre |
géologie |
vêlage |
Désagrégation d'une falaise de glace qui produit des icebergs. |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
verrou |
Surélévation dans l'auge glaciaire causée par la présence de roches résistantes |
n.m. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
zone d'ablation |
Zone d'un glacier où l'ablation est plus l'ablation est supérieure à l'accumulation |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |
zone d'alimentation |
Zone où la glace se dépose en amont d'un glacier, grâce aux chutes de neige. |
loc. |
sciences de la Terre |
glaciologie |