Terminologie

« 1. Ensemble des termes techniques d'une science ou d'un art. La terminologie chimique. Cette prétendue science n'est qu'une vaine terminologie. 2. Langue particulière que se fait chaque auteur. » (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1876).

Ce site a été réalisé sous la direction de Loïc Depecker par la Société HENJI et la Société française de terminologie, grâce à l'aide de la Fondation Robert de Sorbon.

Le site termino.fr a pour vocation de mettre en valeur les mémoires de terminologie des étudiants en traduction spécialisée des universités et Écoles de traduction. Les fiches de terminologie qu'il diffuse sont des données de travail. Elles ne se proposent donc pas comme des références absolues, mais comme des aides à la compréhension. Réalisées avec cœur par les étudiants de master de traduction spécialisée, elles peuvent offrir des éclairages utiles. Il s'agit ici d'une première sélection de mémoires de terminologie des étudiants de la Sorbonne nouvelle des années 1998-2006. Nous espérons qu'au-delà des informations qu'apportent ces mémoires, cette réalisation, qui sera mise à jour dans une prochaine phase de travail, aura un effet dynamique sur les travaux de terminologie des étudiants des universités.
Loïc Depecker, professeur, directeur de recherches (sciences du langage)
Université de Paris Sorbonne
Président de la Société française de terminologie

La glaciologie

Elena Pigareva
Maitrise LEA - 2005 / 2006 - Paris III
Enseignant responsable: Loïc DEPECKER

Remerciements

Je tiens à remercier tous ceux, sans qui la réalisation du présent mémoire n'aurait pas été possible. Mon projet de la constitution du glossaire trilingue français anglais russe en glaciologie étant né depuis longtemps lors de mon expérience professionnelle, je tiens à remercier le Professeur Loïc Depecker de m'avoir aider à lui donner la forme concrète et à le réaliser. Je souhaiterais exprimer ma profonde gratitude envers Mr Polkvoi qui m'a encouragé à travailler dans ce domaine et m'a aidé à trouver la traduction appropriée des termes scientifiques. Un grand merci pour son soutien moral, sa disponibilité, pour ses explications des termes et pour avoir bien voulu accepter de réviser ce mémoire. Je remercie le Département de Géographie de l'Université de Zurich sous la direction de Professeur W. Haeberli, à qui je dois également mes connaissances en glaciologie et géologie. Un grand merci à tous mes anciens collègues du Service de Géologie du Ministère des ressources naturelles et de l'entreprise géologique « Sévosgéologorazvedka » qui m'avaient transmis le goût des recherches dans ce domaine. Valideur : Mr Polkvoi Alexandre, Responsable de l'Agence territoriale de l'exploitation de ressources naurelles de la République d'Ossétie du Nord. Organisme consulté : Department of Geography University of Zurich Mr Christian Huggel, Winterthurerstr. 190 CH-8057 Zurich Switzerland

Introduction générale

Le présent travail a été réalisé dans le cadre de la préparation au module « Terminologie » en vue de l'obtention du Master 1 Langues étrangères appliquées - traduction spécialisée. Il a pour but l'initiation à l'élaboration des définitions des termes dans un domaine choisi, l'étude des relations entre les concepts et la constitution du glossaire trilingue. Cette étude est un fruit de mon expérience professionnelle précédente au sein du Ministère des Ressources Naturelles de la Fédération de Russie où j'ai travaillé en tant que traductrice de 2002 à 2004 dans le cadre des projets réalisés après l'effondrement catastrophique du glacier Kolka le 20 septembre 2002 dans les montagnes de l'Ossétie du Nord, au Caucase, qui avait provoqué la mort de 140 personnes. En traduisant les textes scientifiques à ce sujet je me suis retrouvée devant un problème d'absence des ressources terminologiques bilingues et trilingues spécialisées incluant la langue russe. J'ai procédé alors à l'analyse comparatif des glossaires et thesaurus unilingues existants avec l'aide des scientifiques qui m'ont apporté un immense soutient et m'ont transmis le goût de cette science. Ma recherche a été régulièrement complétée par les missions sur le terrain. Ce sont les résultats de cette expérience qui m'ont amené aujourd'hui à leur donner forme d'un mémoire en terminologie. Le sujet du mémoire traite la distribution de glace sur la Terre, ses caractéristiques principales et ses aspects morphologiques. Le domaine choisi étant en corrélation avec la géologie, il nous a paru nécessaire d'inclure dans le corpus certains termes relevant de ce domaine pour la meilleur cohérence du glossaire. Aujourd'hui la glaciologie est l'étude de la glace naturelle sous ses diverses formes : neige, glaciers, glace de mer, de rivière ou de lac, glace dans les sols gelés. Ce mot a été créé vers 1892 pour traduire le mot allemand Gletscherkunde (littéralement : science des glaciers), qu'avait introduit Heim en 1885. De fait, jusqu'à la seconde guerre mondiale, la glaciologie se bornait presque exclusivement à l'étude des glaciers. (Lliboutry, 1977). Arborescence 1. Glaciologie 1.1. Neige 1.1.1. Avalanche 1.2. Glace 1.2.1. Glace flottante 1.2.1.1. Bourguignon 1.2.1.2. Glaçon 1.2.1.3. Iceberg 1.2.1.4. Plate-forme de glace flottante 1.2.1.5. Banquise 1.2.2. Glace terrestre 1.2.2.1. Névé 1.2.2.2. Glacier 1.2.2.2.1. Fonctionnement d'un glacier - Accumulation/ablation - Ecoulement de la glace (avancée, chévauchement) 1.2.2.2.2. Morphologie glaciaire (voir modelé glaciaire) 1.2.2.2.3. Types de glacier - Inlandsis - Calotte glaciaire - Glacier de montagnes 1.2.3. Pergélisol 2. Géologie 2.1. Modelé glaciaire (Voir morphologie glaciaire) 2.1.1.Formes de creusement : 2.1.1.1 Cirque glaciaire 2.1.1.2 Glacier suspendu 2.1.1.3 Auge glaciaire 2.1.1.4 Epaulement 2.1.1.5 Verrou 2.1.2. Dépôts glaciaires 2.1.2.1. Moraine 2.1.2.2. Drumlin 2.1.2.3. Esker 2.2. Autres formes de relief

Introduction méthodologique

Le présent mémoire s'adresse en premier lieu aux traducteurs qui sont amenés à traduire des textes scientifiques en glaciologie pour leur faciliter la recherche méthodologique grâce aux nombreux liens. Il pourrait également donner quelques idées-clés tant aux étudiants du 2ème cycle qui veulent approfondir leurs connaissances en terminologie scientifique qu'à toute autre personne désireuse de mieux comprendre ce milieu naturel. Vu le ciblage du présent mémoire, le degré de technicité des termes est en général élevé. En revanche, les définitions ont été élaborées ou sélectionnées avec le soin de les faire accessibles. Toutefois, la compréhension de certains termes nécessite d'avoir des connaissances de base dans le domaine. Délimitation du corpus d'études. Selon D. Gouadec, la terminologie est une « discipline qui étudie les terminologies (ensembles structurés de chaînes de caractères dont les valeurs sont spécifiables et spécifiques), analyse les conditions d'utilisation des terminologies, définit les modèles et procédures de l'activité terminologique » . D'après Sylvia Pavel et Diane Nolet, le mot « terminologie » signifie à la fois « l'ensemble de mots techniques appartenant à une science, un art, un auteur ou un groupe social », et, pris dans un sens plus restreint, une « discipline linguistique consacrée à l'étude scientifique des concepts et des termes en usage dans les langues de spécialité ». Le présent mémoire est rédigé sur la base de la dernière définition. Pour délimiter le corpus d'études nous avons étudié en premier lieu les concepts généraux propres au domaine étudié, en tenant compte que le mot « concept » signifie « une unité de connaissance constituée par abstraction à partir de traits ou propriétés communs à une classe d'objet, de relations ou d'entités » et ensuite nous avons repéré les termes qui les désignent. La définition est une description linguistique du concept considéré. Selon D. Gouadec, le terme est une « chaîne de caractères désignant l'intégralité d'un référent spécifique et spécifiable. La chaîne de caractères concernée peut correspondre à un mot orthographique ou à plusieurs mots » . Les caractéristiques du corpus L'appartenance des termes à des domaines d'activités est le principe fondamental de toute démarche terminologique . Le corpus du présent mémoire regroupe 85 entrées, relevant du domaine « sciences de la Terre », sous-domaine « glaciologie ». Certains concepts et les termes qui les désignent sont partagés avec une discipline proche. Dans notre cas c'étaient des termes appartenant au sous-domaine « géologie », qui sont souvent utilisés en glaciologie. Donc, il s'agit d'une structure hiérarchique multi-niveaux. Le concept de départ qui a défini le corpus d'études, est « glace ». Parfois le même concept peut avoir les désignations différentes selon le domaine d'emploi ou le même terme peut désigner des concept différents dans d'autre domaine. Dans ce cas nous l'avons mentionné dans les notes techniques. Tous les termes traités dans le présent mémoire sont désignés selon leur emploi dans le domaine de glaciologie sauf de rares exceptions. L'exemple le plus caractéristique est le terme « glace » qui, en physique désigne toute forme d'eau solide : « Eau congelée formant un solide dur et translucide ». En glaciologie ce terme ne s'applique ni à la neige, ni au névé (vieille neige transformée et tassée, de densité supérieure à 540 kg/m3), ni au givre, ni à la grêle. Ainsi le névé se transforme en glace lorsqu'il est devenu à peu près complètement imperméable à l'eau, ce qui se produit pour une densité de 850 kg/m3 environ. (Lliboutry, 1977) Un autre exemple : le concept « vallée suspendue » (vallée débouchant sur un abrupt ou une pente forte qui ne correspond en rien à son profil d'équilibre) se rapporte au domaine de géologie, parce qu'il explique les particularités du relief. Cependant, ce concept est en relation partitive avec un autre, « modelé glaciaire » et correspond à un réseau glaciaire ou hydrographique dont le niveau de base était la surface du glacier. Ces exemples nous prouvent que l'indication du domaine lève l'ambiguïté possible. Une fois le domaine d'études délimité, nous avons procédé à la systématisation qui découle de l'analyse terminologique visant la compréhension et la description des concepts désignés par des termes. Les concepts propres à une spécialité sont des représentations mentales servant à structurer les entités physiques ou abstraites du monde réel . Le principe qui s'applique aux langues de spécialité est celui de l'uninotionnalité, c'est à dire, il faut traiter un seul concept à la fois parce que tous les termes désignant un concept y sont en relation de monosémie. Les concepts se relient les uns au autres. Ainsi, pour leur meilleur compréhension nous avons analysé les relations entre eux. Le corpus a révélé que les plus fréquemment utilisées sont des relations génériques qui lient logiquement les concepts génériques et spécifiques (genre/espèce). Cette relation montre qu'un concept englobe d'autres, plus spécifiques. On a ainsi l'héritage des propriétés. Exemple : //iceberg// est une forme (espèce) de //glace flottante//. Les relations partitives entre un ensemble et ses parties sont aussi présentes. Exemple : //cordon// est une longue et étroite bande de //banquise// (pour illustrer une relation on peut reformuler la phrase : //cordon// est une longue et étroite partie de //banquise//) Les relations associatives relient les concepts en les localisant dans l'espace (relations topologiques) ou dans le temps (relations séquentielles). Ils peuvent être analysés d'après un schéma proposé dans le Précis de terminologie qui regroupe les types producteur-produit, action-résultat, activité-outil, contenant-contenu et cause-effet. Exemple : //hummock// est une monticule de glace marine sur la //banquise// (relation topologique entre //hummock// et //banquise//) //Erosion// est une lente détérioration du relief (relation séquentielle) Glaciation est une période durant laquelle la quantité de glace stocké à la surface de globe est supérieure à la moyenne (relation temporelle) Les relations sont souvent complexes et peuvent s'entrecroiser. Exemple : //floë// est une « plaque de glace provenant de la dislocation de la //banquise// » (//floë// est en relation associative (action-résultat) et partitive avec //banquise//). L'analyse des relations nous a permis de constituer une arborescence (représentation graphique des relations) ce qui a facilité la sélection des caractères de la définition. L'arborescence a permis d'identifier les traits sémantiques essentiels et accessoires des termes du domaine étudié. Elle sert à classer les concepts, à visualiser les relations entre les conceptes indépendamment des langues et à créer les définitions. Après avoir établi une arborescence des concepts nous avons « dépouillé » les sources unilingues pour vérifier dans le contexte leur pertinence, pour établir ensuite la nomenclature terminologique unilingue, c'est à dire, une liste de termes désignant les noeuds d'un arbre conceptuel, dressée lors d'une recherche thématique. Les critères de constitution du corpus Le corpus a été constitué à partir des sources écrites. La sélection des termes a été motivée par leur occurrence dans les textes et leur importance (termes générales/termes spécifiques). Mon expérience professionnelle dans le domaine a aussi joué son rôle dans la sélection, car vu le ciblage, je prêtait une attention particulière aux difficultés de la traduction. En effet, la connaissance du domaine s'est avérée indispensable pour effectuer toute recherche terminologique. Cela est devenu possible grace à accès à la documentation spécialisée et par le biais des consultations avec les experts dans le domaine. Les ouvrages et supports ont été sélectionnés en fonction de leur importance et de leur caractère normatif. Les sources écrites incluent les dictionnaires spécialisés, monographies, ouvrages scientifiques et sites Internet des organisations gouvernementales et des universités. La présence d'un index des concepts traités et des glossaires les définissant dans les ouvrages a largement facilité la recherche. La problématique Une des difficultés rencontrées lors de la rédaction de ce mémoire est une définition des termes. La définition est une formule brève qui rend reconnaissable un concept spécialisé . Les auteurs du Précis de terminologie indiquent qu'elle commence toujours par un mot d'ancrage qui renvoie au concept le plus proche et s'appuie sur les traits essentiels ou distinctifs de l'objet à définir. Compte tenu du contenu spécialisé du corpus de termes sélectionnés, nous avons tout d'abord réalisé une recherche méthodologique pour trouver des définitions existantes et les avons comparé. Ainsi nous avons pu relever des traits déterminants et des traits accessoires, en nous appuyant sur les relations entre les concepts à la fois englobantes et distinctives. Ses relations sont marquées dans les rapports de synonymie (identité de valeur), d'isonymie (termes de même niveau), d'antonymie (termes opposés), d'hyponymie (termes de rang inférieur ou spécifique), et d'hypéronymie (terme de rang supérieur ou générique). Lors de la rédaction des définitions terminologiques nous avons tenu compte des principes formulés par PAVEL Sylvia, NOLET Diane, à savoir : prévisibilité (insertion du concept dans un arbre conceptuel), simplicité (la définition tient dans une seule phrase concise et claire), énoncé affirmatif, non-circularité et absence de tautologie (la définition n'est pas une paraphrase du terme, mais une description des traits sémantiques du concept). Prenons un exemple. Nous avons défini le concept « cryonite » comme « fine substance poussiéreuse de couleur foncée, apportée par le vent sur le glacier ». Le définisseur initial est « substance». Les deux autres définisseurs sont « vent » et « glacier ». Il y a deux relations qui les lient « apporté » (relation associative) et « sur » (relation topologique). Les caractères retenus qui différencient ce concept des autres sont : //fine//, //poussiéreuse//, //de couleur foncée//. Pour la comparaison, la définition donnée dans un glossaire terminologique sur le site http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/~annel/Documentaire/Glossaire/GlossHome.html est la suivante : « Substance noirâtre riche en matière organique formée de poussières très fines apportées par le vent. Entraînée par l'eau, elle s'accumule dans les trous. Sa couleur sombre en fait un bon récepteur du rayonnement solaire et le trou s'approfondit ». L'emploi du concept défini dans ce travail a été illustré par une citation, c'est à dire, dans son contexte. L'usage des termes a été précisé dans les notes techniques et linguistiques. Pour trouver les synonymes, nous avons suivi le principe indiqué par D. GOUADEC. Selon lui, « sont dites synonymiques, deux entités dont les valeurs sont rigoureusement identiques. Elles sont donc en tout point substituables l'une à l'autre » . Nous avons révélé un terme thermokarst qui peut être dans toutes les circonstances substitué par le terme cryokarst. L'intérêt de ce concept est en ce que les deux termes synonymiques qui le désignent sont opposés étymologiquement. L'élément « Cryo » vient du gr. kruos « froid » et « thermo » vient du gr. thermos « chaud ». Cependant aujourd'hui ils désignent un seul concept. Dans les rapports de synonymie il arrive souvent qu'un concept est désigné par deux termes dont l'un est un emprunt. La langue française tend à l'utilisation des mots français. Cependant, malgré l'implantation certains mots restent peu usités. Ex. : le terme « pergélisol » est obligatoire (J.O. du 18/1/73). Cependant sa forme concurrentielle « pemafrost » reste plus usitée. Nous n'avons pas rencontré de problèmes particuliers de traduction à part quelques termes français dont l'équivalent était douteux. Dans ce cas nous avons suivi le conseil de rédaction et laissé le champ d'information vide.

Bibliographie

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Termes

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Terme Définition Cat. grammat. Domaine Sous-domaine
ablation Episode d'un processus d'érosion qui correspond à l'enlèvement des éléments solides. Pour un glacier, ce phénomène peut comprendre fonte, sublimation et vêlage. n.f. sciences de la Terre glaciologie
accumulation Quantité de neige ou de glace qui s'ajoute à un glacier, à un champs de neige, aux glaces flottantes n.f. sciences de la Terre glaciologie
arête Relief aigu et allongé n.f. sciences de la Terre glaciologie
auge glaciaire Vallée glaciaire, ayant une forme en U caractéristique, façonnée par le creusement du glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
avalanche Chute ou glissement d'une masse de neige qui se détache le long des flancs d'une montagne n.f. sciences de la Terre glaciologie
avancée Mouvement en avant d'un glacier n.f. sciences de la Terre glaciologie
banquise Surface de mer gelée ont l'épaisseur maximal est de l'ordre de 2 à 3 m. n.f. sciences de la Terre glaciologie
bloc erratique Bloc morainique de provenance lointaine abandonné par le retrait d'un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
bourguignon Bloc de glace assez petit et émergeant peu (il émerge de moins d'un mètre et s'étend sur une superficie de 20 m2 environ) n.m. sciences de la Terre glaciologie
calotte glaciaire Glacier revêtant entièrement un sommet montagneux loc. sciences de la Terre glaciologie
chevauchement Phénomène de pression par lequel un fragment de glace monte sur un autre n.m. sciences de la Terre glaciologie
cirque Amphithéâtre rocheux qui, en montagne, est, ou a été, occupé par un glacier n.m. sciences de la Terre glaciologie
confluence Réunion de deux lignes de flux de glaciers n.f. sciences de la Terre glaciologie
cordon Longue et étroite bande de banquise ayant 1 km. ou moins de largeur, ordinairement composée de petits fragments détachés de la masse de glace principale sous l'effet du vent, de la houle ou du courant. n.m. sciences de la Terre glaciologie
couche Ensemble sédimentaire compris entre deux surfaces approximativement parallèles qui correspondent à de brusques variations pétrographiques permettant de délimiter nettement cet ensemble des terrains voisins. n.f. sciences de la Terre géologie
crevasse Fente profonde, plus ou moins large, d'un glacier n.f. sciences de la Terre glaciologie
cryoconite Fine substance poussiéreuse de couleur foncée, apportée par le vent sur le glacier n.f. sciences de la Terre glaciologie
déglaciation Récession glaciaire n.f. sciences de la Terre glaciologie
dépôt fluvio-glaciaire Ensemble des matériaux transportés par les glaciers et triés et déposés par les eaux de fonte loc. sciences de la Terre glaciologie
drumlin rocheux Bosse rocheuse ayant une tête et une queue allongée, sculptée par les glaciers dans le sens du courant loc. sciences de la Terre glaciologie
embâcle Accumulation de glace coincée dans un chenal étroit n.m. sciences de la Terre glaciologie
épandage fluvioglaciaire Etalement des alluvions par les cours d'eau qui forment une plaines d'épandage loc. sciences de la Terre glaciologie
épaulement Replat, situé au niveau supérieur du glacier auquel se raccordent des vallée suspendues n.m. sciences de la Terre glaciologie
érosion Lente détérioration du relief, par enlèvement des matériaux sous l'influence de facteurs extérieurs n.f. sciences de la Terre glaciologie
erratique Se dit d'un corps séparé de son origine et transporté au loin adj. sciences de la Terre géologie
esker Ride étroite et allongée, parfois de plusieurs dizaines de kilomètres, constituée de sables et de graviers stratifiés, que l'on observe dans des régions autrefois occupées par des inlandsis n.m. sciences de la Terre glaciologie
falaise Paroi verticale qui constitue la face tournée vers la mer d'un plateau de glace ou de tout autre glacier flottant et dont la hauteur est comprise entre 2 et 50 m (ou plus) au-dessus du niveau de la mer. n.f. sciences de la Terre glaciologie
fjord Golfe marin, étroit et allongé, aux parois abruptes, qui résulte de l'envahissement par la mer d'une vallée en auge creusée par un glacier n.m. sciences de la Terre glaciologie
floë Plaque de glace provenant de la dislocation de la banquise n.m. sciences de la Terre glaciologie
fluvio-glaciaire Relatif à l'action combinée des glaciers et des cours d'eau adj. sciences de la Terre glaciologie
fragment d'iceberg Bloc flottant de glace de glacier qui émerge généralement de 1 à 5 m, est long de 5 à 15 m et a habituellement une superficie de 100 à 300 m2 loc. sciences de la Terre glaciologie
glace Eau solide, à une densité de 850 kg/m3 environ, imperméable à l'eau. n.f. sciences de la Terre glaciologie
glace morte Glace relictuelle persistante d'un glacier inactif loc. sciences de la Terre glaciologie
glaciaire Qui est en rapport avec les glaciers adj. sciences de la Terre glaciologie
glaciation Période durant laquelle la quantité de glace stocké à la surface de globe est supérieure à la moyenne n.f. sciences de la Terre glaciologie
glaciel S'applique aux formes littorales liées à l'action des glaces, dérivantes ou non adj. sciences de la Terre glaciologie
glacier Masse de glace formée par l'accumulation de la neige n.m. sciences de la Terre glaciologie
glacier de cirque Glacier, occupant des dépressions perchées, en particulier, en haute montagne loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier de piémont Glacier de montagne dont l'alimentation est suffisamment abondante pour permettre d'étaler sa langue sur l'avant pays de la chaîne loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier de vallée Glacier qui se termine dans une vallée montagneuse, très souvent au sommet d'un secteur en pente plus raide, sur lequel le recul a été plus rapide, du fait de l'amincissement de la glace loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier du type alpin Glacier qui se développe dans une vallée de montagne. loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier polaire Glacier dont la température est au-dessous de celle de congélation loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier rocheux Glacier recouvert d'amas de blocs ou de débris rocheux provenant de versants dominants loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier suspendu Glacier dont le berceau ne présente pas d'exutoire loc. sciences de la Terre glaciologie
glacier tempéré Glacier dont la température est proche au point de fusion loc. sciences de la Terre glaciologie
glaciologie Etude de la glace naturelle sous ses diverses formes n.f. sciences de la Terre glaciologie
glaçon Tout fragment relativement plat de glace ayant moins de 20 m d'extension linéaire. n.m. sciences de la Terre glaciologie
hummock Sur la banquise, monticule de glace marine, formée par pression et chevauchement n.m. sciences de la Terre glaciologie
iceberg Grande masse de glace, flottante ou échouée, d'une hauteur de plus de cinq m au-dessus du niveau de la mer, détachée 'un glacier ou d'une barrière de glace n.m. sciences de la Terre glaciologie
inlandsis Masse de glace de plus de 50 000 km2 de superficie n.m. sciences de la Terre glaciologie
kame Colline de gravier arrondie, souvent à sommet plat, laissée par fonte d'un glacier n.m. sciences de la Terre glaciologie
lac glaciaire Lac, maintenu en place par le barrage d'une coulée glaciaire. loc. sciences de la Terre glaciologie
lac proglaciaire Lac situé en face de la moraine frontale loc. sciences de la Terre glaciologie
lait de glacier Farine glaciaire en suspension dans les eaux de fonte loc. sciences de la Terre glaciologie
langue glaciaire Partie inférieure allongée d'un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
limite des neiges persistantes Ligne qui sépare les régions enneigées des régions sans neige, elle se déplace au cours de l'année. loc. sciences de la Terre glaciologie
lisière Démarcation, à un moment quelconque, entre l'eau libre et n'importe quelle espèce de glace de mer, de lac ou de rivière, qu'elle soit fixe ou dérivante. Cette lisière peut être serrée ou lâche. n.f. sciences de la Terre glaciologie
lit glaciaire Surface sur laquelle repose le glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
modelé glaciaire Formes du relief façonnées par le creusement des glaciers, ou édifiées par les dépôts qui leur sont liées loc. sciences de la Terre glaciologie
moraine  Accumulation de débris entraînés, puis abandonnés par les glaciers n.f. sciences de la Terre glaciologie
moraine d'ablation Moraine de surface formée de débris issus de la fusion sur place d'un glacier loc. sciences de la terre glaciologie
moraine de fond Moraine constituée par des blocs rocheux entraînés sous un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
moraine de retrait Moraine édifiée au cours du retrait d'un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
moraine frontale Moraine édifiée au front d'un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
moraine latérale Amas de débris formée par les matériaux arrachés par un glacier aux parois de la vallée et nourri par les avalanches et les éboulis provenant essentiellement de l'action du gel sur les pentes rocheuses qui dominent le glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
moulin Puits naturel issu d'une crevasse glacière auquel le tourbillonnement de l'eau de fonte confère peu à peu une forme cylindrique n.m. sciences de la Terre glaciologie
névé Zone d'accumulation de la neige qui, par tassement, donne de la glace et peut alimenter un glacier n.m. sciences de la Terre glaciologie
nivation Ensemble des effets de la neige sur le relief n.f. sciences de la Terre glaciologie
ogive Structure sombre qui se répète sur un glacier, ayant la forme d'un feston brisé au centre et dont la pointe est dirigée vers l'aval, correspondant à des lignes de pression des mouvements de la glace n.f. sciences de la Terre glaciologie
pack Banquise irrégulière ayant subi fragmentations et regels. n.m. sciences de la Terre glaciologie
pergélisol Sol gelé en permanence et en profondeur n.m. sciences de la Terre glaciologie
périglaciaire Se dit des formes de relief liées à l'alternance du gel et du dégel adj. sciences de la Terre glaciologie
plate-forme de glace flottante Glacier plat flottant, fixé à la côte, d'une épaisseur considérable loc. sciences de la Terre glaciologie
polynie Chenal séparant deux plaques de banquise n.f. sciences de la Terre glaciologie
rimaye Ouverture béante dans un glacier, entre la paroi rocheuse du cirque et la glace du névé qui s'en décolle n.f. sciences de la Terre glaciologie
rubané Se dit d'une structure d'une langue de glacier où s'alternent des couches bleues et blanches adj. sciences de la Terre glaciologie
sérac Accumulation chaotique de blocs de glace provenant de la fragmentation d'un glacier, sous la pression de l'amont n.m. sciences de la Terre glaciologie
striage glaciaire Série de fines rayures inscrites dans un lit glaciaire par les matériaux enchâssés dans la masse d'un glacier loc. sciences de la Terre glaciologie
talweg Ligne joignant les points les plus bas d'une vallée, généralement occupée par un cours d'eau ou un glacier n.m. sciences de la Terre glaciologie
thermokarst Modelé topographique caractérisé par des entonnoirs produits par la fonte de la glace en certains points d'un pergélisol sous-jacent n.m. sciences de la Terre glaciologie
vallée suspendue Vallée débouchant sur un abrupt ou une pente forte qui ne correspond en rien à son profil d'équilibre loc. sciences de la Terre géologie
vêlage Désagrégation d'une falaise de glace qui produit des icebergs. n.m. sciences de la Terre glaciologie
verrou Surélévation dans l'auge glaciaire causée par la présence de roches résistantes n.m. sciences de la Terre glaciologie
zone d'ablation Zone d'un glacier où l'ablation est plus l'ablation est supérieure à l'accumulation loc. sciences de la Terre glaciologie
zone d'alimentation Zone où la glace se dépose en amont d'un glacier, grâce aux chutes de neige. loc. sciences de la Terre glaciologie