Je tiens à remercier les personnes suivantes, sans lesquelles ce mémoire n’aurait pu être réalisé:

M. Loïc Depecker, pour sa disponibilité tout au long de la réalisation du mémoire.

M. Kierszenbaum, pour son temps et son engagement sur tout ce qui concerne ACCESS.

Mme. Rosario Sánchez Vera, pour le temps qu’elle a mis pour valider mon mémoire et réviser tout le vocabulaire de la danse classique, ainsi que et tous les longues conversations pour m’éclaircir sur le sujet.

Mme. Claire Ranchon, pour la gentillesse de bien vouloir relire la totalité de mon mémoire.

M. Kees Groenewoud, pour son soutien tout au long de l’année scolaire.

Devenir danseuse de ballet est le rêve de la plupart de fillettes. C’était également le mien et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce sujet. La danse classique m’a apporté beaucoup de bonnes choses lors de mon enfance puisque j’ai fait du ballet pendant 8 ans dans ma ville natale au Mexique.
A l’âge de cinq ans, j’ai commencé à l’Institut de Ballet Rossy. J’y allais deux heures, trois fois par semaine, et j’adorais passer le temps en apprenant des pas de danse et en partageant de merveilleux moments avec mes camarades et ma professeure. Cette dernière nous parlait de danseuses célèbres, des «petits rats » de l’Opéra de Paris, et nous regardions même de vidéos des actes telles que Gisselle, Le lac des cygnes, etc.
J’ai reçu mes premières pointes à l’âge de neuf ans. J’ai été très fière quand la professeure me complimentait sur les variations que je faisais. A la fin de l’année, on organisait des festivals où l’on montrait ce qu’on avait appris tout au long de l’année. C’était le moment le plus important de l’année pour toutes les fillettes qui s’apprêtaient à porter les tutus conçus avec l’aide de leur mère. Je n’oublierais jamais le moment lors de ma dernière prestation où j’ai interprété Odile, dans « Le Lac des cygnes » et où tout le monde s’est levé pour applaudir à la fin.
Le ballet a donc été un de mes meilleurs souvenirs d’enfance. Et quand M. Depecker nous a parlé de ce mémoire, je n’ai pas hésité sur le sujet que j’allais choisir.
La danse classique est la base de toutes les danses, et peut être même l’une de plus exigeantes. Son origine remonte à l’époque de Louis XIV dans la Cour de France au 17e siècle. Après l’apparition des pointes (ce sont chaussons renforcés utilisés par les danseuses de ballet), des nombreuses écoles se sont développées dans le monde entier, et chacune a trouvé un style et une technique différents.
On a la technique Balanchine, la méthode Cecchetti, la Royal Academy of Dance, la méthode Vaganova, etc. On a également les différentes écoles : l’école russe, française, italienne et britannique.
La danse classique est rigoureuse parce qu’elle s’appuie sur des positions du corps et des attitudes bien précises. Faire du ballet ce n’est donc pas comme n’importe quelle autre danse. Il faut avoir de la grâce et développer la souplesse, à travers des enchaînements comme l’adage et la variation. Il faut beaucoup de préparation pour pouvoir réaliser les pas, mais surtout et le plus important, il faut avoir de la passion.
Je cite la phrase d’Anna Pavlova (considérée comme la meilleure danseuse de ballet classique de l’histoire), que ma professeure de l’Institut répétait à chaque fois: « Un danseur danse parce que son sang danse dans ses veines ».

Démarche suivie
Le lendemain du premier cours de seconde semestre avec M. Depecker, je me suis rendue à la bibliothèque François Mitterrand et après avoir traîné un peu, je suis arrivé à l’espace Musique et Danse. J’ai pris plusieurs livres portant sur la danse classique. Puisque je suis passionnée par le ballet, c’était très intéressant d’apprendre ses origines, les danseurs qui on fait partie de l’Histoire, les chorégraphes, les méthodes d’apprentissage, les écoles dans les différents continents, etc.
C’est à ce moment que je suis tombée sur le livre qui allait m’inspirer. C’est un livre de Claude Bessy intitulé « Leçon de danse ». Claude Bessy est une chorégraphe, pédagogue et ancienne danseuse étoile d’un des ballets le plus importants au monde : L’Opéra de Paris.
Quelques jours après, j’ai fait appel à la personne qui deviendrait mon valideur : ma professeure de ballet au Mexique. Même si cela faisait des années que je ne l’avais pas contactée, elle a été incliné à m’aider et pour être mon valideur, car l’avantage était son séjour en France pendant deux ans lors de sa jeunesse. Ce séjour l’a poussée à apprendre le français et à son retour au Mexique, elle a fait du ballet en utilisant le vocabulaire français.
C’est elle qui m’a donné des idées pour élaborer la terminologie. Je me suis donc plongée dans l’étude des pas de ballet. Pour y arriver, j’ai regardé des dizaines de vidéos sur internet, dès petits travaux dirigés des pas, jusqu’aux actes intégrales des ballets comme « Le Lac des cygnes », « La Belle au bois dormant », « Le Casse-noissette », et d’autres qui m’ont aidé énormément à rédiger les définitions basées sur ce que j’ai appris dans mon enfance, et tout ce que j’ai vu dans ces vidéos.
J’ai ainsi constitué la terminologie, et peu à peu, j’ai pu compléter les autres champs, en contactant de temps en temps mon valideur lors des doutes et pour poser des questions.
Étant donné que la danse classique provient de la période monarchique, et que la plupart du vocabulaire de la danse classique a été inventé à cette époque, il n’y a aucun néologisme dans ce mémoire.

Ciblage du mémoire
Ce travail, plus qu’un mémoire de terminologie, est un guide spécialisé tant pour les passionnés du ballet comme pour les amateurs de danse classique, car outre les pas et positions pour enseigner le ballet, il peut intéresser le lecteur à travers l’étude de quelques méthodes et à travers les désignations des termes utilisés quotidiennement par les danseurs de ballet.   A cause du manque de guides complètes qui expliquent comment effectuer tel ou tel pas, il concerne également des personnes qui suivent actuellement des cours basiques de ballet.
Finalement, ce mémoire vise aussi les traducteurs qui travaillent dans le domaine de la danse classique.
Limites et découpage du domaine
Il faut souligner, tout d’abord, que ce mémoire contient les pas de danse plus importants, comme les déplacements, les pirouettes, les positions de pieds et de bras, et non pas la totalité du vocabulaire d’un danseur professionnel. Il comporte aussi le matériel du danseur, ainsi que quelques techniques et méthodes d’apprentissage, et la hiérarchie des danseurs, utiles pour les élèves du ballet.
Questions rencontrées et problématique suivie
Une des premières difficultés que j’ai expérimentée a été la division des sous-domaines, car il y a des termes qui se ressemblent et dont les nuances sont très marquées. J’ai dû faire appel à mon valideur qui m’a aidé à discerner ces nuances, en plus du fait qui a joué en ma faveur, que la danse classique existe depuis longtemps. Les ouvrages qui ont contribué à lever mes doutes ont été nombreux. D’autre part, cela s’est parfois avéré comme étant un problème, puisqu’il existe différentes manières d’expliquer les pas. Cependant J’ai dû utiliser bon nombre de mes connaissances acquises dans le passé tout en ayant l’approbation de mon valideur.
La deuxième difficulté s’est située au niveau des relations, dans la mesure où les nuances déjà mentionnées rendaient la tâche encore plus difficile. C’est pourquoi j’ai jugé important et nécessaire de faire des arborescences encore plus explicites.
Au début je croyais que j’allais rencontrer des problèmes par rapport à la traduction des termes. Mais au fur et à mesure de la recherche, j’ai constaté que la plupart des termes sont les mêmes en français comme en anglais et en espagnol. J’ai donc estimé important de remplir le champ de l’équivalent en anglais même si c’est le même, tant que cela aide les traducteurs qui font des recherches sur ce domaine.

- Claude Bessy, "Leçon de danse", Le Pré aux Clercs, 2005
- Grazioso Cecchetti, "La danse classique: Tome 2, Manuel complet de la méthode Cecchetti",       Gremese, 2006
- Wilfride Piollet, "Rendez-vous sur les barres flexibles", Sens Et Tonka Eds, 2005
- Jacqueline Challet-Haas, "Terminologie de la danse classique", Amphora, 1987
- Jacqueline Challet-Haas, "Manuel pratique de danse classique", Amphora, 1979
- Geneviève Guillot et Germaine Prudhommeau, "Grammaire de la danse classique", Hachette, 1969
- Claude Bessy, "Leçon de danse", Le Pré aux Clercs, 2005
- Jacqueline Challet-Hass, "La danse enseignée aux enfants", Amphora, 1997
- G. Desrat, "Dictionnaire de la danse", Genève, Slatkine, 1980
- Martine Kahane, "Le tutu petite guide", Flammarion, 2000
- Karr, "Sous tilleuls", 1832
- Moselly, "Terres lorraines", 1907
- Gautier, "Guide Louvre", 1872
- C. Blasis, "Traité élémentaire, théorique et pratique de l'art de la danse", Milan, 1820
- Marcelle Bourgat, "Technique de la danse", 1959
- Lifar, "Traité choréographique", 1952

• http://www.passionballet.com/chaussons-danse-classique-demi-pointes/protections-accessoires-chaussons-pointes/; (28/03/2013)
• http://atelierdanse91.free.fr/3travail%20des%20pointes.htm; (28/03/2013)
• http://chroniques.d-un.petit.rat.parisien.over-blog.com/pages/Un_peu_de_vocabulaire-4650375.html; (27/03/2013)
• http://books.google.fr/books/about/La_danse_classique.html?id=UH1OZ2xF41MC&redir_esc=y; (28/03/2013)
• www.khoreia-danse-asso.fr/pdf/danse_classique_lexique.pdf; (29/03/2013)
• http://www.balletdancersguide.com/ballet-terms-q.html; (30/03/2013)
• Challet, "Danse", 1987
• Père M. Mersenne, "Harmonie universelle", 1963
• http://pierrea31.free.fr/bases.php; (30/03/2013)
• http://www.balletdancersguide.com/ballet-terms-q.html; (30/03/2013)
• http://chroniques.d-un.petit.rat.parisien.over-blog.com/pages/Un_peu_de_vocabulaire-4650375.html; (31/03/2013)
• http://www.cnrtl.fr/definition/valse; (31/03/2013)